Résultats des recherches: état de la question

Auteur: 
Julie Moors
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Voici le résumé de nos recherches sur les formations disponibles en matière de programmation et d’appareils mobiles.

Nous avons également mené une étude auprès des utilisateurs et des e-facilitateurs relative à leur formation et leurs besoins en matière d’apprentissage.

Nous avons mené ces recherches en amont du développement des formations pour les e-facilitateurs et les jeunes apprenants. L’objectif de cette étude était de créer un enseignement innovant en matière de programmation et d’utilisation d’appareils mobiles en créant une carte des formations disponibles par pays au niveau européen.

Nous avons fait validé nos résultats par un groupe d’experts européens et belges :

  • Professor Stéphane Faulkner, PhD – Expert de l’Université de Namur
  • Caroline Herssens, PhD – CogniTIC, Project Manager
  • Sarah Bouraga – CogniTIC, Business Analyst
  • Laure Lemaire – Directrice d’Interface 3, Sociologue
  • Julie Moors – Interface 3, Développeuse, Formatrice et Project Manager.
  • David Collignon – IT specialist, Formateur 

UTILISATION DES APPAREILS MOBILES

Nous avons étudié la structure proposée pour la formation en utilisation d’appareils mobiles et en nous fondant sur celle-ci, nous pouvons faire les suggestions suivantes. 

Nous recommandons de faire un parallèle entre l’utilisation d’applications (applications collaboratives telles que Trello ou Redmine entre autres) sur un PC et sur un mobile. Il s’agirait, plus précisément, de mettre l’accent que les appareils mobiles sont un complément ou une extension d’un PC. Prenons l’exemple d’un document Word ; l’utilisateur se servira de son appareil mobile pour le lire mais aura utiliser son PC pour le créer et le modifier. 

En conclusion, pendant la formation, le formateur devra bien insister sur le fait que l’emploi des appareils mobiles ne remplace pas un PC, mais vient plutôt en complément. 

 

 

PROGRAMMATION

Après avoir analysé les propositions pour la structure de la formation en programmation, nous en avons déduit les conclusions suivantes. 

L’objectif de cette formation est de présenter la programmation aux jeunes publics et de les motiver à l’apprendre par le biais de cours sur la programmation. L’objectif n’est pas de leur enseigner la programmation en détail afin qu’ils la maitrisent à la fin de la formation.

La structure proposée se fondait sur des formations préexistantes. Les aspects qui étaient considérés comme trop techniques ont été retirés afin de s’adapter à l’objectif de la formation et au fait qu’il ne fallait pas avoir de connaissances en programmation au préalable. Le fil rouge de ces sessions sera le jeu. 

La formation se concentrera sur JavaScript, puisque cela ne nécessite pas de matériel ou de logiciel particulier. De plus c’est un langage connu et facile à apprendre. D’autres langages de programmation seront présentés afin de donner aux apprenants une vision plus large des technologies existantes. Ainsi, l’on peut découvrir en plus de JavaScript, HTML et CSS durant cette formation. Si l’apprenant démontre un intérêt pour l’un ou plusieurs de ces langages de programmation, le formateur lui fournira des ressources supplémentaires comme des adresses de sites web ou de télé centres par exemple. 

Des sessions de e-learning seront organisées mais le formateur sera toujours présent. Ce dernier pourra adapter le niveau et le rythme de la formation en fonction de ceux des participants. 

Les participants doivent présenter leur projet à la fin de la formation. Ces présentations devront suivre la structure cohérente qui aura été fournie aux apprenants au préalable.

En se fondant sur nos discussions, deux suggestions peuvent être faites. Dans un premier temps, il serait intéressant de fournir certaines informations sur les métiers et les carrières envisageables pour chaque langage de programmation et chaque technologie. Le formateur pourrait les présenter lors de l’introduction et fournir plus de détails dans la section ‘ Pour en savoir plus’. En effet, les métiers de l’informatique ne se limitent pas à la programmation ; on trouve d’autres carrières comme business analysts ou functional analysts par exemple.  Ces carrières peuvent ne pas sembler évidentes à quelqu’un qui découvre la programmation.

La seconde suggestion consisterait à introduire la notion de test. Le formateur pourrait expliquer l’importance du test et le mettre en place dans les projets. Le test pourrait prendre la forme d’une évaluation par les autres et par conséquent l’apprenant en bénéficierait car il devrait comprendre la logique de quelqu’un d’autre, ce qui est toujours intéressant.

En conclusion, l’objectif de la formation est clair : inciter les jeunes (publics) à apprendre la programmation. Deux recommandations ont émergé de la discussion.  La première suggérant que le formateur fournisse une liste de métiers possibles pour chaque technologie, la seconde envisageant de mettre l’accent sur l’évaluation.